La précision des 'algos' est d'une précision stupéfiante: le CAC40 qui affichait encore -0,3% vers 17H15 puis -0,13% à 17H29, clôture dans le vert pour +0,07Pts d'indice, à 4.899,4 contre 4.899,33 la veille.

Ces 0,07Pt font toute la différence puisque le CAC40 put ainsi aligner une 4ème séance de 'hausse' consécutive et valider la pérennité de la tendance positive (dans des volumes de 'trève des confiseurs' avec 2MdsE échangés à 17H29).

Le CAC40 finit loin de ses 'plus bas du jour' (-0,4% à 4.879Pts) et l'euro-Stoxx50 finit sur une hausse symbolique de +0,08% à 3.317,5 (contre -0,06% à 17H29). Londres grappille +0,17%, Francfort finit également... stable.

Wall Street qui s'était montré un peu timide au cours des 2 premières heures de la séance réaccélère avec un Dow Jones en hausse de +0,2% et une accélération de +0,6% sur le S&P500 et +0,8% sur le Nasdaq.

Les opérateurs européens espéraient peut-être voir le 'Dow' venir flirter rapidement avec les 20.000 au lieu de plafonner vers 19.950.

Bien que les statistiques n'aient pas manqué en Europe ce matin le marché semblait privé de catalyseur: il aurait pu réagir significativement vers 11H à la publication d'une inflation en forte hausse (quasi doublement) dans l'eurozone en décembre 2016.

L'inflation repasse de 0,6% en novembre à +1,1% (en rythme annuel): elle se situe au-delà des +1% pour la première fois depuis septembre 2013... mais hors pétrole/alimentation, la progression reste modeste, de l'ordre de +0,9%, ce qui n'est pas plus élevé que fin 2015/début 2016.

Si les opérateurs semblent presque indifférents à ce chiffre, c'est également parce qu'il résulte d'une combinaison assez rare de hausse du pétrole (post-Trump) et du $ (resserrement de la politique monétaire US oblige), laquelle ne devrait pas se reproduire au cours des prochains mois.
Enfin, l'Italie, malgré une embellie en décembre subit une déflation de -0,1% en 2016, pour la première fois depuis 1959.

Les autres chiffres du jour ont été accueillis dans l'indifférence générale: le PMI des 'services' en France progresse à 52,9% en décembre (52,6 initialement et 52,5 en novembre), le moral des ménages reste stable à 99.
Le PMI 'composite' de Eurozone s'établit à 54,4, au plus haut depuis mai 2011, malgré léger repli du PMI des 'services' à 53,7.

Enfin, du côté des valeurs, AB Science flambe de près de +8% après avoir rapporté que de nouvelles données précliniques démontrent que le masitinib a un effet protecteur inattendu sur les muscles et les nerfs dans la sclérose latérale amyotrophique (SLA), également connue sous le nom de maladie de Charcot.

Les financières ont été reprises en main en toute fin de séance, à l'image de BNP Paribas, revenu à +1,4% ou AXA avec +1,2%.
Mais c'est Accor (+2,3%) qui domine plus que jamais le top 5 du CAC40: Danone et Klépierre complètent le quinté (tir groupé autour de +0,85%).


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