Le CAC 40 creuse insensiblement ses pertes depuis 9H05 et affiche entre -0,7 et -0,8%, flirtant avec les 4.870, un niveau plus testé depuis l'avant trêve des confiseurs.

Il suffirait de quelques rachats en fin de journée par recoller aux 4.900.
L'Euro-Stoxx50 abandonne -0,6% mais préserve les 3.300Pts, dans l'espoir que Wall Street reste au contact des nouveaux sommets historiques testés vendredi.
Le Dow Jones est resté vendredi bloqué à 19.999,6 points, empêché de façon fort habile d'aller chercher une bonne fois pour toutes le seuil psychologique majeur des 20.000 points.

'Tout le monde surveille un éventuel débordement des 20.000 points, même si certains jugent qu'il est peu probable que l'événement se produise face à une dynamique boursière qui commence à s'essouffler', prévient Chris Weston, le stratège en chef d'IG.

Sur le front des indicateurs, les opérateurs prendront notamment connaissance d'ici quelques minutes du taux de chômage dans la zone euro au titre du mois de novembre.

En attendant, sur le marché des changes, l'euro est quasiment stable face au dollar à 1,0535, tandis que le baril de 'WTI' recule de 1,5% environ, sous les 53$, alors que l'Iran accélère ses exportations.

Enfin, concernant les valeurs, Korian (-3,1%) accuse la plus forte baisse du SBF 120 suite à l'annonce du décès de 13 personnes âgées touchées par le virus de la grippe dans l'Ehpad de Lyon Berthelot (groupe Korian).
Au sein du CAC40, ce sont les banques (B¨P-Paribas et Sté Générale à -2,8%) qui plombent la tendance.
L'action Air France-KLM cède pour sa part 1,1% en dépit de l'annonce ce lundi avant séance d'un trafic passage réseaux en hausse de 5,5% en décembre 2016, sur la base de capacités en augmentation de 2,2%, ce qui a abouti à un coefficient d'occupation en amélioration de 2,7 points à 85,5%.


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