La Bourse de Paris entame la semaine en hausse avec un gain de 0,9% vers 7560 : la progression des indices US ralentit un peu depuis 16H mais cela ne tarit le flux acheteur en Europe alors que l'Euro-Stoxx50 (+0,5% à présent) était sans tendance ce matin, voir en légère baisse entre 12H et 13H30).
Le Dow Jones grimpe de +0,6%, le S&P500 de +0,4% et le Nasdaq de +0,5% (le revoici à 0,5% de son record).
Et une fois de plus, Wall Street ignore la tension des taux avec un '10 ans' remonté vers 4,30% (4,293% cet après-midi, soit +6Pts de base, pire score depuis le 9 juillet), le '30 ans' culmine à 4,55% -+5Pts de base).
Une belle marque de confiance compte tenu d'un calendrier chargé à la fois en termes de données et de résultats (les '7 fantastiques' vont publier leurs chiffres d'ici vendredi)... et du suspens relatif aux présidentielles du 5 novembre.

Mais après la pause de ce lundi (aucune donnée macroéconomique au programme), les jours suivants verront paraitre notamment, en France et dans la zone euro, les premières estimations de la croissance pour le troisième trimestre, puis celles de l'inflation pour octobre.
En attendant, c'est plutôt calme sur les Bunds et les OAT avec un '10 ans' allemand inchangé à 2,2900%, -3Pt seulement sur nos OAT à 3,01% (Moody's n'a pas dégradé notre dette mais indique appliquer une 'perspective négative') et -1,6Pts sur les BTP italiens à 3,491%.
Globalement, les rendements restent stables en Europe tandis qu'ils se tendent dangereusement sur les bons du Trésor US.

Les investisseurs devraient aussi se montrer particulièrement attentifs aux chiffres du PIB, à l'indice des prix PCE et surtout le rapport sur l'emploi vendredi.

'Nous attendons 75.000 créations d'emplois pour octobre, contre 254.000 en septembre, et une hausse du taux de chômage à 4,2%', pronostique Deutsche Bank.
La banque allemande ajoute qu'outre les GAFAM et le 'Munificent Seven', la semaine verra les publications de poids-lourds américains comme McDonalds, Eli Lilly, Pfizer, Chevron, ou encore de Shell, TotalEnergies, BASF, Novartis et Volkswagen sur le vieux continent.

La journée est également marquée par une lourde rechute de -5% du baril de pétrole vers 72$ : il a testé 71,2$ ce midi, son plancher du 26 au 30 septembre, après la 'riposte' israélienne aux bombardement iraniens du début de mois.
Tel Aviv a épargné les installations pétrolières iraniennes, se concentrant sur des cibles militaires situées aux environs de plusieurs grandes localités du pays, sans faire apparemment de victimes civiles.

La crainte de la destruction des installations pétrolières et gazières offshore avait maintenu le prix du baril au-dessus de 74$ depuis le 2 octobre, le cours du Brent plafonnant sous 81$ les 7 et 8 octobre.

Sur le FOREX, c'est la calme le plus plat avec un '$-Index' parfaitement inchangé à 104,25, l'Euro gagnant de façon paradoxale +0,3% vers 1,0825, en dépit d'un billet vert mieux rémunéré.

Eurofins Scientific annonce avoir signé un accord avec Synlab pour acquérir ses activités de diagnostics cliniques en Espagne, une transaction soumise aux conditions usuelles, dont les approbations réglementaires, et qui devrait être finalisée en 2025.

JCDecaux indique avoir décidé de ne pas poursuivre l'acquisition des activités de Clear Channel en Espagne, un projet qui avait fait l'objet d'un accord avec Clear Channel Outdoor Holdings fin mai 2023.

De son côté, l'équipementier automobile Opmobility affiche une croissance organique de 4,7% de son chiffre d'affaires économique pour le troisième trimestre, surperformant ainsi de 9,5 points l'évolution de la production automobile.

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