La bourse de Paris conclut la séance sur un gain modeste de 0,31%, à 7733 points, tirée par Société Générale (+2,5%), Stellantis (+2,2%) ou encore Kering (+2%).

Alors que Trump fait aujourd'hui son retour à la Maison-Blanche, Wall Street est restée portes closes pour cause du 'Martin Luther King's Day'.

Toujours outre-Atlantique, un article du Wall Street Journal a fait part de 'rumeurs' évoquant un possible report de décisions quant aux tarifs douaniers, en fonction du résultat des négociations avec les pays concernés, ce qui laisse espérer des sanctions moins sévères qu'attendues.

Dans ce contexte, le dollar lâche 1,2% face à l'euro, ce dernier s'établissant à 1,04$/E.

Les opérateurs anticipent un 'coup de chapeau' de +0,8% à +1% pour la réouverture, demain, des marchés US. La journée sera d'ailleurs chargée en actualité politique: une centaine de décrets présidentiels (rédigés de longue date) sont attendus dès la prise de fonction à la Maison-Blanche du 47e président des Etats-Unis.

En Europe, aucun indicateur économique susceptible de dynamiser la séance n'était attendu aujourd'hui, la hausse de +0,3% de l'Euro-Stoxx50 à 5.165Pts constitue donc une bonne surprise.

La tendance de fond devrait rester portée par l'espoir de voir la future administration Trump capitaliser sur la bonne santé actuelle de l'économie américaine, ce qui devrait profiter aux actions.

Un temps sceptiques sur les effets inflationnistes de la politique appelée à être mise en oeuvre par le nouveau président américain, les investisseurs misent désormais sur l'impact bénéfique des mesures de déréglementation de l'économie promises par l'homme d'affaires new-yorkais... et pour les entreprises, l'impôt sur les sociétés serait abaissé (ou ramené) de 21 à 15%.

Les cryptos-fans parient tout particulièrement sur l'adoption d'un cadre institutionnel favorable aux crypto-monnaies, ainsi que sur leur utilisation accrue pour les règlements et les paiements de la vie de tous les jours.

Preuve de l'engouement qui entoure le secteur, le cours du bitcoin s'est envolé ces derniers jours pour aujourd'hui et évolue actuellement à son plus haut absolu, au-delà des 108.000 dollars (109.000$ nouveau record).

Certains analystes voient la monnaie virtuelle atteindre le seuil des 120.000 dollars à terme.

Lancée en fanfare ce week-end, la nouvelle cryptomonnaie à l'effigie de Donald Trump, le 'Trump Coin' (adossé à... rien, si ce n'est son nom), a vu de son côté sa valorisation atteindre plusieurs dizaines de milliards de dollars en quelques heures... avant de rechuter de -40% lors de l'annonce du lancement surprise du 'meme coin' baptisé 'Melania' (+24.000% en quelques heures vers 13$ !).

Toujours dans la sphère numérique, les observateurs s'attendent à ce que Donald Trump promulgue rapidement un décret visant à permettre à TikTok, frappé d'une récente interdiction par la Cour Suprême, de poursuivre ses activités aux Etats-Unis via une rachat ou un partenariat.

L'application a rouvert dimanche, dans l'attente du nom d'un repreneur agréé par les autorités américaines.

L'appétit pour le risque né des espoirs liés à l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche ne soutient pas le dollar, qui reste pénalisé par le récent décrochage des rendements obligataires Outre-Atlantique.

Le billet vert recule face à plusieurs devises de référence, mais résiste mieux aujourd'hui face au Yen (-0,4% à 155,7) alors que la BoJ se prépare à relever ses taux (elle y avait renoncé cet automne vu la volatilité régnant sur les changes).

Sur le marché obligataire, le rendement du Bund allemand se détend de -1,3Pt vers à 2,4920% tandis que l'OAT de même échéance affiche -0,9Pts 3,2980%.

A Londres, le baril de Brent retombe de -1,2% vers 79,7$, et le WTI lâche -1,5% vers 76,5$, Trump souhaitant une forte hausse de la production de pétrole et de gaz.
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Dans l'actualité des sociétés tricolores, Air Liquide a annoncé lundi avoir conclu des contrat avec 20 hôpitaux un peu moins d'un an après le lancement de son offre destinée à aider les établissements de santé à réduire leur empreinte carbone.

Alstom annonce qu'il fournira à la Métropole Européenne de Lille (MEL) quinze rames supplémentaires de métro automatique de nouvelle génération de 52 mètres de long, pour un montant d'environ 210 millions d'euros, s'ajoutant aux 27 rames déjà commandées.

Alstom a également annoncé lavoir remporté un nouveau contrat avec le métro de Madrid, auquel il va fournir des technologies de signalisation permettant le déploiement de rames sans conducteur.

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