La Bourse de Paris devrait ouvrir en légère hausse mercredi matin dans l'attente de nouveaux indicateurs économiques, tandis que les résultats meilleurs que prévu d'ASML pourraient tirer le secteur technologique vers le haut.

Vers 8h15, le contrat 'future' - livraison fin juillet - sur l'indice CAC 40 grignote 2,5 points à 7585,5 points, laissant entrevoir un modeste redressement après deux séances de net repli.

ASML, le géant néerlandais des équipements pour l'industrie des semi-conducteurs, a rassuré les investisseurs ce matin en faisant état d'un bénéfice net et d'un chiffre d'affaires supérieurs aux attentes au titre du deuxième trimestre.

Le groupe de Veldhoven - véritable locomotive de la cote en Europe - a déclaré par ailleurs s'attendre à 'une solide seconde partie d'exercice', au vu de prises de commandes ayant grimpé de 55% sur le trimestre écoulé.

'Après une année 2024 stable, 2025 sera sans doute une année de très forte croissance tirée par les commandes de TSMC pour le passage au 2nm', soulignent les analystes d'Oddo BHF.

La publication d'ASML devrait soutenir le secteur européen des puces, STMicroelectronics et Infineon en tête, et plus généralement les valeurs technologiques de premier plan comme Capgemini, Dassault Systèmes ou SAP.

Toujours du côté des résultats d'entreprises, les investisseurs réagiront pendant la séance aux performances de Johnson & Johnson, en attendant les comptes de Nokia, Netflix ou encore American Express qui tomberont d'ici à la fin de la semaine.

Sur le plan macroéconomique, la journée sera marquée aux Etats-Unis par la parution des derniers chiffres de l'immobilier, puis par ceux la production industrielle.

A Wall Street, où la rotation sectorielle continue, l'indice S&P 500 s'est adjugé 0,6% hier soir pour inscrire un 40ème record depuis le début de l'année, tandis que le Dow Jones (+1,8%) a pulvérisé son précédent zénith en se rapprochant du seuil des 41.000 points.

En Europe, les intervenants de marché ont appris ce matin que la hausse de l'indice des prix à la consommation (CPI) était restée inchangée à 2% en juin sur un an, comme au mois de mai.

Les investisseurs surveilleront par ailleurs à 11h00 les dernières données sur l'inflation en zone euro, qui apporteront de précieux enseignements à la veille des annonces de la Banque centrale européenne (BCE).

Les économistes n'attendent pas grand-chose de la réunion du Conseil des gouverneurs, qui devrait maintenir ses taux directeurs inchangés avant de partir en congés d'été.

'La BCE devrait prendre le temps de vérifier l'évolution de l'inflation jusqu'à la prochaine actualisation de ses perspectives en septembre : nous en concluons que la BCE ne devrait pas modifier sa politique monétaire avant septembre', explique Patrick Barbe, responsable de l'investissement obligataire chez Neuberger Berman.

Sur le marché obligataire, l'heure reste à la détente sur les emprunts de référence du Vieux Continent, avec un taux des Bunds allemands à dix ans qui se stabilise à 2,42%, tout comme celui des OAT qui ressort à 3,08%.
7060%.

Outre-Atlantique, le rendement des T-Bonds à même échéance évolue, à 4,16%, à des planchers de quasiment quatre mois.

Les cours pétroliers restent orientés à la baisse suite aux mauvaises nouvelles sur la croissance chinoise tombées en début de semaine, en attendant la publication, dans l'après-midi, des stocks hebdomadaires de brut américains.

Le Brent cède actuellement 0,2% à 83,6 dollars le baril, tandis que le brut léger américain perd 0,2% à 80,6 dollars le baril.

Copyright (c) 2024 CercleFinance.com. Tous droits réservés.