Toujours pas de catalyseur à la Bourse de Paris, presque stable alors que s'achève une semaine aux variations pour le moins limitées. La prudence est également de mise avec les suites du licenciement du président du FBI, qui pourrait coûter cher à Donald Trump...

Vers 11h, le CAC 40 évolue une nouvelle fois à proximité immédiate de la ligne de flottaison à 5.385 points. Il affiche une perte hebdomadaire de quelque 0,9%, mais fait du surplace depuis mardi.

'Après la dernière vague de hausse, le marché a besoin de reprendre son souffle et de trouver des raisons pour justifier une nouvelle vague de hausse', commentent les équipes de Saxo Banque.

'On voit souvent apparaître les signes d'une aversion au risque modérée en cours de séance, mais plus la journée passe, plus ces tensions se dissipent', souligne un autre intervenant.

Au chapitre macroéconomique, le PIB de l'Allemagne a augmenté de 0,6% au premier trimestre 2017, a fait savoir Destatis, conformément à l'estimation moyenne des analystes.

Dans l'eurozone, la production industrielle a quant à elle diminué de 0,1% en séquentiel en mars.

Aux Etats-Unis seront par ailleurs dévoilés cet après-midi les chiffres de l'inflation et des ventes au détail au titre du mois clos ainsi que l'indice de confiance des consommateurs du Michigan pour mai.

Pour l'heure, sur le marché des changes, l'euro est presque stable face au dollar à 1,0868, tandis que le baril de Brent s'effrite de 0,3% à 50,6 dollars.

Enfin, concernant les valeurs, Vivendi prend pratiquement 5% et domine outrageusement l'indice phare au lendemain de l'annonce d'une offre indicative au Groupe Bolloré concernant l'acquisition de sa participation d'environ 60 % dans Havas (+9,2% à 9,25 euros, meilleure performance du SBF 120) à un prix de 9,25 euros par action. Le prix proposé fait ressortir une prime instantanée de 8,8 % par rapport au cours de bourse du 10 mai 2017.

Le groupe diversifié a en outre fait état d'un chiffre d'affaires est en hausse de 6,9% à 2,66 milliards d'euros au premier trimestre (+3,4 % à taux de change et périmètre constants) et d'un bénéfice net ajusté en progression de 57,2% à 155 millions d'euros. Il a enfin maintenu ses prévisions annuelles de croissances de 5% de ses revenus et de 25% environ de l'Ebita.

On signalera en outre la suspension du cours de CGG jusqu'à 15h30. Le groupe pétrolier spécialisé dans l'ingénierie sismique a creusé sa perte nette au premier trimestre. Surtout, le plan de restructuration financière, dont la négociation se poursuit, n'a pas encore permis de déboucher sur un accord avec les créanciers.

Mauvaise nouvelle également pour AB Science, l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (France) ayant annoncé une suspension des essais cliniques impliquant le masitinib.


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