La Bourse de Paris décroche sous les 4200 points mercredi matin et retrouve ses plus bas d'un an dans le sillage des marchés asiatiques qui ont replongé dans la nuit.

Vers 10h20, l'indice CAC 40 chute de 3,5% à 4121,2 points dans un volume soutenu de 920 millions d'euros, après avoir touché un plus bas de 4105,2 points.

Le scénario d'un retour dans la zone des 4000 points semble plus que jamais d'actualité alors que l'inquiétude ne cesse de s'accroître autour de la situation de la Chine.

A Hong Kong, l'indice Hang Seng a chuté de 3,5% mercredi, entraînant dans son sillage les autres places asiatiques comme Tokyo (-3,7%), mais surtout les cours des matières premières comme le pétrole.

'On voit bien que tout le monde est de plus en plus inquiet sur la possibilité d'une croissance économique très faible en Chine sur le premier trimestre', explique un intervenant.

'Le pétrole constitue un problème encore plus sérieux', renchérissent de leur côté les équipes de Deutsche Bank.

'Indépendamment des politiques menées en Chine, les actifs risqués attendent toujours qu'on trouve un plancher sur l'or noir sans toutefois trop semer la pagaille sur le compartiment du crédit dans l'énergie et les matières premières', explique DB.

Le baril de Brent subit ce matin une correction de 3,1% qui le ramène sous le seuil des 28 dollars, à 27,8 dollars.

Tous les compartiments boursiers s'en trouvent affectés, en particulier l'énergie et les matériaux de base.

A Paris, CGG perd 6,9%, Vallourec lâche 5,8% et Technip cède 5,4%.

Les 'biotechs' sont également délaissées dans ce contexte de brusque retour de l'aversion au risque. Genfit dévisse de plus de 10%, DBV Technologies décroche de 8,2% et Adocia baisse de 5,9%.

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