A 13h14, l'indice CAC 40 prend 0,25% à 4.333,83 points.

* BNP PARIBAS (+2,66%) est en tête des progressions de l'indice SBF 120, dont la valeur est également le premier contributeur à la hausse, JPMorgan ayant relevé son conseil de "neutre" à "surpondérer" en soulignant que le titre a sous-performé ses pairs en 2013.

* SOCIÉTÉ GÉNÉRALE progresse de 0,97%. Citigroup a relevé son objectif de cours de 46 à 50 euros et réitéré son conseil d'achat, le broker estimant que les activités internationales de banque de détail de la SocGen devraient constituer le prochain catalyseur de la valeur.

* Les VALEURS offrant un PROFIL DÉFENSIF sont recherchées dans un contexte d'interrogations après la publication de résultats d'entreprises jugés décevants et le tassement inattendu de l'indice ZEW mesurant le sentiment des investisseurs allemands.

L'ORÉAL prend 1,09%, ESSILOR 0,45% et

SANOFI 0,15%.

En outre, le secteur de L'AGROALIMENTAIRE ET DES BOISSONS (+1,32%) signe la plus forte hausse sectorielle en Europe dans le sillage d'Unilever (+3,45%), qui a fait état d'une reprise de ses ventes dans les pays émergents au quatrième trimestre, rassurant les investisseurs après le ralentissement constaté en juillet-septembre.

PERNOD RICARD s'octroie 2,1% et DANONE 1,82%.

De son côté, RÉMY COINTREAU (+1,77%), qui a pâti d'un violent décrochage de ses ventes de cognac en Chine entre octobre et décembre, a dit s'attendre à une reprise de ce marché

à compter de l'exercice qui commencera en avril.

* CAPGEMINI gagne 0,93% à 51,98 euros, renouant ainsi avec son niveau de juillet 2007 après avoir comblé un "gap" ouvert fin juillet 2007. "Il y a un regain d'intérêt pour les SSII. Et tout le monde est sur CapGemini depuis le début de l'année", dit un vendeur actions en poste à Paris. Depuis le début de l'année, le titre gagne près de 6%, contre +1% pour le CAC 40.

* A rebours de tendance, ALSTOM chute de 12,09%, plus forte baisse du SBF 120 après avoir abaissé ses prévisions de marge et de trésorerie en raison de la faiblesse persistante du marché des nouvelles centrales thermiques, qui a plombé ses ventes et ses prises de commandes sur neuf mois.

Dans son sillage, BOUYGUES, qui détient plus de 29% du spécialiste des infrastructures électriques et ferroviaires, recule de 5,11%.

* De nombreuses VALEURS CYCLIQUES pâtissent des publications décevantes et de l'indice ZEW, tombé à 61,7 en janvier contre 62,0 en décembre et 64 attendu par les économistes.

VALLOUREC cède 2,59%, ARCELORMITTAL 0,89%, SOLVAY 0,56%, SCHNEIDER ELECTRIC 0,5%. L'indice Stoxx du secteur des ressources de base (-1,22%) accuse la plus forte baisse sectorielle en Europe devant les valeurs technologiques (-0,49%).

* GDF SUEZ (-1,69%) ne prévoit pas de grosse acquisition, selon son PDG Gérard Mestrallet, qui a également démenti, lors de ses voeux à la presse, une offre de rachat du groupe pétrolier canadien Talisman Energy.

* SOITEC (-6,79%) a accusé un net recul de ses ventes au troisième trimestre, toujours pénalisé par les difficultés de sa division électronique, pour laquelle il anticipe un rebond lors des trois derniers mois de son exercice.

* FAURECIA grimpe de 1,34%. Citigroup a relevé son objectif de cours sur la valeur de 25 à 30 euros, le broker anticipant une certaine reprise de la production des véhicules légers en Europe et une amélioration des activités de l'équipementier en Amérique du Nord.

* PSA PEUGEOT CITROËN (+1,32%) et le gouvernement français ont confirmé lundi soir un projet d'augmentation de capital de trois milliards d'euros à laquelle le chinois Dongfeng et l'Etat français devraient participer à parité.

* BULL (+2,47%) veut porter sa marge opérationnelle à 7% d'ici à 2017 en se positionnant encore davantage sur les services aux entreprises en vue d'accompagner la demande croissante des segments du "big data", du "cloud computing" et de l'internet des objets.

* DIOR (+0,99%) a signé une "très bonne année" en haute couture, y compris en Chine, et a profité d'un rajeunissement de sa clientèle, a déclaré lundi à Reuters Sidney Toledano, PDG de Dior Couture.

* AUDIKA (+1,22%) se donne pour ambition de renouer avec la croissance cette année à la faveur d'une réorganisation de ses activités et d'investissements en matière de communication, après une année 2013 pénalisée par l'attentisme de ses clients.

Raoul Sachs et Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique Rodriguez