* Les 40 valeurs de l'indice ont toutes fini dans le rouge.

* Les valeurs de la construction (-2,49%) ont accusé la plus forte baisse sectorielle en Europe suivies par l'automobile (-2,33%) et les industrielles (-2,14%).

* RENAULT (-4,58% à 61,87 euros), dont Exane BNP Paribas a repris la couverture avec une opinion "sous-performance", a accusé la plus forte baisse du CAC 40 suivi par BOUYGUES (-3,99% à 26,605 euros) et EADS (-3,71% à 51,13 euros).

* Les services aux collectivités n'ont pas échappé à la pression vendeuse. EDF a perdu 3,54% à 26,29 euros et VEOLIA ENVIRONNEMENT 3,47% à 11,405 euros.

* Les TÉLÉCOMS françaises, dont Bouygues fait aussi partie, ont été fragilisées par l'annonce de Free, filiale de téléphonie du groupe ILIAD, qui entend facturer la 4G dans son forfait mobile au même prix que la 3G et espère ainsi couper l'herbe sous le pied de ses concurrents.

ORANGE a perdu 3,43% à 9,2 euros, VIVENDI (SFR) 3,19% à 18,03 euros tandis qu'ILIAD a gagné 0,81% à 174,65 euros.

* Les FINANCIÈRES ont également pesé sur la cote. BNP PARIBAS a perdu 3,19% à 53,33 euros, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE 3,26% à 40,8 euros, CRÉDIT AGRICOLE 1,01% à 9,142 euros et AXA 2,93% à 18,695 euros.

* CARREFOUR a perdu 3,14% à 28,075 euros alors que Bernstein a entamé le suivi de la valeur avec une opinion sous-performance et un objectif de cours de 23 euros.

* AB SCIENCE s'est distinguée avec un bond de plus de 7% à 16,36 euros, la biotech ayant signé la plus forte hausse du SBF 120 après avoir annoncé le lancement d'une nouvelle étude de phase 3 pour le masitinib, sa molécule phare.

* VIRBAC a progressé de 3,96% à 148,3 euros après avoir franchi une résistance à 146,9 euros. Depuis le 18 novembre, le titre s'était retourné en baisse et perdu 8,73% au cours des dix dernières séances, période pendant laquelle il a ouvert un gap baissier - qui n'est toujours pas comblé - à 153 euros (le 21 novembre).

* SOITEC a gagné 2,14% à 1,43 euro après avoir annoncé le début de la construction d'une centrale photovoltaïque à concentration (CPV) au Portugal.

Raoul Sachs, Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Jean-Michel Bélot