L'indice CAC 40 a ainsi cédé 1,26% à 3.448,50 points dans un marché peu actif (1,75 milliard d'euros échangés sur NYSE Euronext, soit 70% du volume quotidien moyen des trois derniers mois).

* La logique sectorielle a peu joué. Les poids lourds, TOTAL (-1,52% à 38,840 euros) et SANOFI (-1,94% à 68,090 euros) ont joué leur rôle et ont été les principaux contributeurs à la baisse du CAC 40.

* En dehors d'ALCATEL-LUCENT (+1,16% à 0,788 euro après une chute de 5,5% vendredi consécutive à l'annonce d'une perte d'exploitation pour le deuxième trimestre d'affilée. et de DANONE (+0,67% à 48,525) aucune valeur de l'indice phare n'a fini dans le vert. En Europe, seul l'indice sectoriel de l'agroalimentaire et des boissons (+0,06%) a fini dans le vert.

* Les bancaires ont le plus souffert, CREDIT AGRICOLE (-2,54% à 5,83 euros) et SOCIETE GENERALE (-2,44 à 24,77 euros) ont accusé les deux plus fortes baisses du CAC 40 tandis que BNP PARIBAS a cédé 0,83% à 38,64 euros.

Parmi les cycliques VINCI a perdu 2,06% à 33,76 euros, PPR 1,96% à 135,05 euros. Valeur hybride, VIVENDI a perdu 2,24% à 15,525 euros.

* CGG VERITAS (-3,14% à 24,51 euros) a accusé la plus forte baisse du SBF 120 sur des prises de bénéfice après publication de résultats en nette hausse au troisième trimestre. Le titre avait grimpé de 4,52% au cours des huit dernières séances.

* JCDECAUX (+2,53% à 17,015 euros) a fini en tête des hausses du SBF 120. Le titre a ainsi comblé le "gap" baissier ouvert le 24 octobre à 17,05/15,75 euros.

* EUROFINS SCIENTIFIC a abandonné 1,54% à 118,35 euros. Le groupe s'est dit confiant dans sa capacité à atteindre ses objectifs à court terme, à savoir un chiffre d'affaires d'un milliard d'euros cette année et un Ebitda ajusté d'au moins 210 millions d'euros en 2013. Mais, Gilbert Dupont estime que le titre est correctement valorisé et n'offre plus un potentiel de hausse.

Raoul Sachs, Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Matthieu Protard