Le CAC 40 perd 3,18% à 4.136,56 points à 12h34, à mi-chemin de ce qui s'annonce ainsi comme sa pire séance depuis le début de l'année. Aucune valeur du SBF 120 n'est dans le vert.

* Les VALEURS LIÉES aux MATIÈRES PREMIÈRES (-3,9% pour l'indice sectoriel européen) souffrent particulièrement du ralentissement chinois. ARCELORMITTAL chute de 6,7%, plus forte baisse du CAC 40. ERAMET recule de 3,59% et APERAM de 2,32%.

* Les VALEURS PÉTROLIÈRES (-3,59%) accusent également un repli marqué. "Une nouvelle baisse du prix du brut est possible en 2016 malgré le récent effondrement. Une troisième année consécutive de surcapacités se profile", estime Natixis. Le cours du baril de Brent est en baisse de 2,36%, à 28,08 dollars.

TECHNIP perd 4,83%, TOTAL 3,65%. Hors CAC 40, VALLOUREC recule de 5,32%, CGG de 5,75% et MAUREL & PROM de 2,08%.

* Plus globalement, les VALEURS CYCLIQUES et/ou exposées à la Chine, ainsi que les valeurs BIOTECHNOLOGIQUES ET BIOPHARMACEUTIQUES sont impactées par l'aversion au risque manifestée par les investisseurs.

ACCOR cède 4,72%, LVMH 4,71% et KERING 4,09%. Hors CAC 40, DBV TECHNOLOGIES chute de 8,08%, plus forte baisse du SBF 120, ADOCIA perd 4,35%.

* Les VALEURS FINANCIÈRES sont à la peine, plombées par les inquiétudes de la Banque centrale européenne sur les créances douteuses des banques et par la situation des banques italiennes, ainsi que par les incertitudes des investisseurs sur la croissance mondiale.

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE recule de 3,88% et CRÉDIT AGRICOLE de 3,63%. Hors CAC 40, NATIXIS perd 4,13%.

AXA perd 3,86%, alors que l'ensemble du secteur européen de l'assurance (-4,12% pour l'indice sectoriel Stoxx) est pénalisé par Zurich Insurance (-8,5%) qui a lancé un avertissement sur ses résultats.

* EDF cède 2,52%. Les enjeux financiers liés au projet du groupe de construire deux réacteurs nucléaires de type EPR à Hinkley Point, en Angleterre, "pourraient mettre en danger (sa) pérennité", a estimé mardi la CFE-CGC.

* NUMERICABLE-SFR recule de 5,85%, alors que Credit Suisse a abaissé son objectif de cours et s'interroge sur l'impact pour le groupe d'une éventuelle consolidation dans le secteur français des télécoms.

(Joseph Sotinel, édité par Dominique Rodriguez)