* LAFARGE (+3,1% à 50,89 euros) signe la plus forte hausse du CAC 40. Deutsche Bank a relevé son objectif de cours de 66 à 73,6 euros et réitéré son conseil d'achat.

* VIVENDI (+2,76%) se classe derrière. Bernstein, après Deutsche Bank, a relevé sa recommandation sur la valeur, de performance en ligne à surperformance. Nombre de brokers revoit en hausse leurs estimations sur Vivendi dans la perspective de la scission de l'activité télécom (SFR) l'année prochaine.

* EADS rebondit de 1,79% au lendemain d'une perte de 2,59% liée à la fois à la force de l'euro contre dollar et au plan de suppression de 5.800 suppressions d'emploi.

D'autre part, la maison mère d'Airbus devrait dévoiler lors d'un séminaire investisseurs de deux jours, une stratégie de long terme fondée sur une croissance dans les avions civils et une activité stable dans les domaines de l'espace et de la défense.

* SANOFI gagne 0,85% après avoir annoncé mercredi que l'autorité américaine du médicament (FDA) avait accordé une revue prioritaire à un traitement de la maladie de Gaucher élaboré par sa filiale Genzyme.

* AIR LIQUIDE (+0,78%) prévoit de réaliser une croissance annuelle moyenne de son chiffre d'affaires de 5% à 7%, ajusté des effets de changes, sur la période 2011-2015.

* Au sein du CAC 40, les baisses sont peu nombreuses et de faible ampleur. ORANGE, plus forte perte de l'indice, recule de 1,09% suivi par STMICROELECTRONICS (-0,55%).

* MAUREL & PROM (+4,51%) signe la plus forte hausse du SBF après avoir ouvert un gap haussier (11,365/11,61 euros) et franchi ses moyennes mobile à 20 jours (11,425) et à 50 jours (11,735). Depuis le 31 octobre, au surlendemain de la publication de son chiffre d'affaires du 3e trimestre, le titre avait cédé 7,93%.

* NATIXIS gagne 3,94% à 4,059 euros. CM-CIC Securities a réitéré son conseil d'achat et relevé son objectif de cours de 3,8 à 4,8 euros, estimant que parmi les banques françaises et européennes, elle semble la plus avancée dans sa réflexion stratégique.

* AB SCIENCE (-3,66% à 14,73 euros) accuse la plus forte baisse du SBF 120 et comblé un gap (15,3/15,55) ouvert le 3 décembre.

Raoul Sachs, édité par Jean-Michel Bélot