Avec une hausse de moins d'un pour cent, l'appréciation de l'euro contre le franc suisse a été modeste en ce début d'automne, commente Mirabaud dans sa lettre mensuelle de novembre. Certes indique le gérant, une mesure d'assouplissement supplémentaire de la politique monétaire de la Banque centrale européenne pourrait s'attaquer à la hausse escomptée, mais cet effet devrait être plus que contrebalancé par l'amélioration des fondamentaux au sein de la zone euro.

Dans ce cadre poursuit Mirabaud, le potentiel d'accélération de la croissance apparaît plus important dans l'union monétaire qu'au sein des frontières helvétiques.

La surpondération de la monnaie unique reste donc l'une des convictions du gérant. La progression, si lente soit-elle, devrait se faire notamment dans une perspective d'une baisse des tensions concernant les pays périphériques de l'union monétaire.