Vers 16h20 GMT, le contrat février sur le brut léger américain cédait 0,68%, soit 33 cents à 48,48 dollars le baril, alors qu'il avait franchi plus tôt en séance la barre des 50, tandis que le Brent de la mer du Nord prenait 0,95% (47 cents) à 50,09 dollars.

Le cours du baril a rebondi vendredi et lundi avec le retour des tensions internationales, notamment l'offensive terrestre d'Israël dans la bande de Gaza et le bras de fer entre l'Ukraine et la Russie sur le gaz.

Les signes montrant que l'Opep applique très strictement la réduction supplémentaire de sa production décidée en fin d'année dernière ont également soutenu les cours.

"Tous ces éléments sont responsables de la fermeté actuelle des prix du pétrole, mais ce ne sont que des éléments périphériques", commente Mike Fitzpatrick de MF Global. "Le facteur le plus important est le redéploiement des actifs après la chute panique de l'an dernier."

Le baril a fini 2008 très loin de son record historique de plus de 147 dollars inscrit pendant l'été, la dégradation des perspectives économiques rimant avec un ralentissement de la demande mondiale en énergie. Ce paramètre est toujours d'actualité en 2009, comme devrait le rappeler mercredi le point hebdomadaire sur les stocks pétroliers américains, dont les analystes attendent une hausse générale.

Gilles Guillaume