BEYROUTH, 1er octobre (Reuters) - Le chef du Hezbollah chiite libanais, Sayed Hassan Nasrallah, a de nouveau accusé Israël dimanche d'attiser les risques de guerre en Syrie, au Liban et dans la bande de Gaza.

Mais si un pareil conflit armé éclatait, Israël ne serait assurément pas en sécurité, a-t-il prédit.

Le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, a-t-il déclaré, "n'évalue pas correctement où une telle guerre le mènerait si jamais elle devait éclater".

En outre, Israël ne sait pas où ce conflit se déroulerait, a-t-il dit, ni qui y prendrait pa rt.

Le Hezbollah est allié à la fois à l'Iran et au pouvoir syrien et a pris une part active dans le sauvetage du clan de Bachar al Assad et son maintien à la tête de la Syrie.

Plusieurs guerres ont opposé le Hezbollah à Israël. La dernière en date en 2006 a duré un mois. Israël considère l'organisation islamiste comme l'une des menaces les plus sérieuses contre sa sécurité.

Le chef du Hezbollah s'exprimait dans un discours prononcé à l'occasion de l'Achoura, jour de commémoration par les chiites du massacre de l'imam Hussein, petit-fils du prophète Mahomet, et sa famille à Kerbala, aujourd'hui en Irak. (Tom Perry et Laïla Bassam, Gilles Trequesser pour le service français)