A J-31 du Brexit, les discours changent. Bien que l'accord conclu entre Londres et Bruxelles ne soit pas négociable, quelques annexes déterminant le cadre des relations futures entre les deux camps, peuvent être re-discutées, a déclaré Michel Barnier, le négociateur en chef de l'UE. Comme prévu, d'ici le 12 mars, le Parlement va voter en faveur, ou non, de l'accord sur le Brexit. S'il est une nouvelle fois rejeté, la question d'un Brexit sans accord sera évoquée. Et si les députés refusent cette solution, alors le report de la date butoir du Brexit, pour l'instant fixée au 29 mars, sera proposé. Theresa May, qui s'opposait pourtant à cette solution, a été contrainte de réagir après les différentes menaces de démission au sein de son gouvernement et demande désormais au Parlement de la soutenir dans cette stratégie. L'Espagne fait savoir qu'elle ne s'opposera pas à un report du Brexit. A contrario, Michel Barnier ne comprend pas à quoi un délai supplémentaire servirait : "Objectivement, on n'a pas besoin de plus de temps, on a besoin de décisions".
.@franceinfo: Un accord est encore possible, nous y travaillons jusqu’à la dernière minute, mais c’est désormais au gouvernement et au Parlement 🇬🇧 de prendre leurs responsabilités. pic.twitter.com/nrc6bDVUYp
— Michel Barnier (@MichelBarnier) 27 février 2019
Discours de Powell devant le Comité bancaire du Sénat. Lors de la présentation du rapport semestriel de la Fed, Jerome Powell a indiqué, comme prévu, que l'institution allait restée patiente sur les prochains ajustements monétaires et qu'elle allait être attentive au Brexit et aux négociations sino-américaines. Elle prévoit dans ce contexte, un ralentissement de la croissance économique et de l'inflation.
Chair Powell's testimony and the Monetary Policy Report: https://t.co/J6uWwuf1bB pic.twitter.com/mxwMwLo0pC
— Federal Reserve (@federalreserve) 26 février 2019
En Bref. Trump est "impatient" de rencontrer son homologue nord-coréen, Kim Jong-Un, lors du Sommet prévu à Hanoï ce soir et demain. La confiance des américains s'améliore, l'indice du Conference Board est remonté de 121.7 le mois dernier à 131.4 en février (contre 124.8 attendu). L'indice GfK mesurant le sentiment des consommateurs en Allemagne est resté inchangé à 10.8. La confiance des consommateurs et des entreprises au mois de février est au plus bas depuis 18 mois en Italie. L'indice de confiance des consommateurs publiée ce matin en zone euro s'inscrit à 106.1 points, un plus bas depuis novembre 2016. La BCE a indiqué que la croissance des crédits accordés par les banques dans le secteur privé avait ralenti en janvier.