12 août (Reuters) - Des banques internationales s'efforcent de trouver un accord pour racheter une partie des obligations argentines détenues par des fonds spéculatifs américains qui refusent la restructuration de la dette proposée par Buenos Aires, a-t-on appris mardi de sources proches des négociations.

Citigroup, Deutsche Bank, HSBC, et JP Morgan ont ouvert des discussions avec les deux fonds afin de permettre l'Argentine de se sortir au plus vite du de son deuxième défaut en l'espace de dix ans provoqué par une lutte menée sur le terrain juridique.

Les sources ont dit à IFR, un service de Thomson Reuters, que les banques avaient proposé la semaine dernière aux fonds spéculatifs 40 cents pour un dollar d'obligations, pour les quelque 1,66 milliard de dollars d'obligations, intérêts compris, avant de relever lundi leur offre à 50 cents.

Ce prix est bien loin des 80 cents proposés dans un premier temps aux fonds emmenés par Elliott Management Corp and Aurelius Capital Ltd.

Les qualifiant de "fonds vautours", les autorités argentines refusent de céder à ces fonds qui ont acquis entre 2001 et 2008 48 millions de créances et feraient aujourd'hui un bénéfice de 1.600% s'ils obtiennent gain de cause en forçant Buenos Aires à régler intégralement ses dettes. (Joan Magee, Nicolas Delame pour le service français)