"Le pire n’est pas toujours sûr". Laurent Gonon, CIO, et Warin Buntrock, deputy-CIO des gestions de BFT Investment Managers estiment que 2025 ne sera au bout du compte peut-être pas le simple prolongement de 2024, mais l’année du renouveau de l’Europe. S’il ne fait pas de doute que le niveau des droits de douane américain sera relevé, "la date de mise en œuvre, l’ampleur et l’étendue du champ d’application des tarifs douaniers ne sont pas encore connus" et leurs impacts macroéconomiques peuvent "varier fortement en fonction de leurs modalités d’application".

Le deuxième facteur d'optimisme de BFT IM est la désinflation. "L'inflation de la zone euro est bien revenue sur sa cible, ce qui permettra à la BCE de poursuivre résolument son cycle d'accommodation monétaire qu'elle a débuté en juin de l'année dernière". Ce qui devrait avoir pour conséquence de "desserrer les conditions financières et soutenir l'activité." Cette baisse de l'inflation "facilitera la relance de la consommation et de l'investissement".

Le "pessimisme généralisé" des investisseurs est enfin "a contrario" un troisième élément d'optimisme. "Ces derniers se sont largement détournés des actions européennes alors que leur valorisation paraisse avoir déjà bien intégré les nombreux facteurs de risque".