Le spécialiste des services et équipements géophysiques indique dans un communiqué que cette restructuration financière passera notamment par une augmentation de capital plus importante que prévu, de 125 millions de dollars au lieu des 75 millions de dollars annoncés à la mi-mai.

Le groupe ajoute avoir en outre allongé la maturité de sa dette sécurisée jusqu'en 2022.

En Bourse, le marché salue cet accord. A midi, l'action CGG flambe de plus de 24% à 5,85 euros.

Lors d'une conférence téléphonique avec les analystes, Georges Malcor, le directeur général de CGG, a souligné que la restructuration de la dette allait permettre d'améliorer la liquidité du groupe.

Touché de plein fouet par la réduction draconienne des investissements des majors pétrolières après plusieurs années de forte baisse des cours du brut, CGG avait engagé en mars dernier des discussions avec ses créanciers pour réduire sa dette non sécurisée, qui se monte à quelque 1,9 milliard d'euros.

Suite à l'accord sur la restructuration financière, le groupe a décidé de reporter son assemblée générale.

Selon une source proche du dossier, les créanciers détenteurs de la dette non sécurisée ont vocation à prendre plus de 80% du capital de CGG dans le cadre de ce plan de restructuration financière.

Le groupe français va en outre être placé en juin en procédure de sauvegarde en France et sous la protection de loi contre les faillites aux Etats-Unis, selon cette même source précisant que CGG a jusqu'à fin octobre pour réunir son assemblée générale.

"Les négociations ont été longues et difficiles", a souligné la source.

(Matthieu Protard, édité par Yves Clarisse)