Le directeur général d'UniCredit, Andrea Orcel, et la directrice désignée de Commerzbank, Bettina Orlopp, ont eu une première série de discussions, alors que la banque italienne fait pression pour explorer un rapprochement et que la banque allemande prépare sa défense.

Les graphiques suivants montrent les différences entre les deux banques à travers une série de mesures et ce à quoi une banque combinée pourrait ressembler :

1. UNICREDIT VS. COMMERZBANK

Le prêteur italien est plus efficace et plus rentable que son homologue allemand, avec une capitalisation boursière plus de trois fois supérieure à celle de la Commerzbank.

Un domaine dans lequel la Commerzbank est plus forte : sa notation de crédit. UniCredit est pénalisée par son exposition au marché intérieur et par le risque relatif de défaillance plus élevé en Italie qu'en Allemagne.

2. VUE DÉTAILLÉE

Les activités allemandes d'UniCredit comprennent principalement HVB, le prêteur bavarois qu'il a acquis en 2005. Dans le tableau ci-dessous, HVB représente les activités allemandes d'UniCredit.

3. UNICREDIT SURPERFORME

Les investisseurs, bercés par les bénéfices et les rachats d'UniCredit, ont fait bondir le cours de l'action de la banque italienne au cours des deux dernières années, l'action de la banque milanaise dépassant les gains des banques européennes et de sa plus petite rivale allemande.

4. LA COMMERZBANK BONDIT

Les actions de la banque allemande ont grimpé de près de 30 % depuis qu'UniCredit a annoncé qu'elle prenait une participation, ce qui a permis à Commerzbank d'atteindre son plus haut niveau depuis 2011.

5. LA LONGUE VUE

Malgré les gains récents, les actions de la Commerzbank ont connu 15 années difficiles depuis que l'État allemand l'a renflouée pendant la crise financière mondiale.