Texas Instruments a annoncé mercredi un vaste plan d’investissement de plus de 60 milliards de dollars pour construire et agrandir sept usines de semi-conducteurs aux États-Unis, situées au Texas et dans l’Utah. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la pression exercée par l’administration du président Donald Trump pour rapatrier la production technologique sur le sol américain.
L’investissement portera sur des semi-conducteurs dits "fondamentaux" ou "legacy", utilisés dans une multitude d’appareils industriels, électroniques ou automobiles, et devrait générer plus de 60 000 emplois à travers le pays, selon l’entreprise.
Ce projet place Texas Instruments aux côtés d’autres grands noms de la tech américaine ayant récemment annoncé des investissements massifs dans la production domestique de puces, dans un contexte de relocalisation stratégique du secteur.
En avril, Nvidia a déclaré qu’il prévoyait de construire des serveurs d’intelligence artificielle pour une valeur pouvant atteindre 500 milliards de dollars aux États-Unis sur quatre ans, en partenariat avec le fondeur taïwanais TSMC.
Texas Instruments n’a pas précisé de calendrier pour le déploiement de son plan, mais cette annonce marque une étape majeure dans l’effort national de renforcement de la souveraineté technologique, dans un secteur devenu hautement stratégique.