Séché Environnement a publié pour 2012 un chiffre d'affaires consolidé de 441,9 millions d'euros, en progression de 4,2% par rapport à l'an passé. L'exercice 2012 a été caractérisé par un environnement macro-économique peu porteur, notamment au niveau de la conjoncture industrielle. Retraité des investissements concessifs, le chiffre d'affaires - hors IFRIC 12 - s'établit à 425 millions d'euros contre 422,8 millions en 2011, marquant une hausse de 0,5%.

Dans ce contexte difficile, la plupart des métiers de Séché Environnement ont démontré leur résilience tandis que le groupe a fait preuve de dynamisme commercial pour conquérir de nouvelles clientèles industrielles (offres globales...) ou des grandes collectivités (délégations de service public ...).

Le niveau d'activité extériorisé durant l'exercice écoulé ressort en bas de fourchette des attentes de Séché Environnement, et ne permettra donc pas d'atteindre l'objectif de résultat opérationnel courant autour de 11% du chiffre d'affaires hors IFRIC 121.

En conséquence, Séché Environnement anticipe un résultat opérationnel courant entre 8% et 9% du chiffre d'affaires hors IFRIC 12, ce qui devrait constituer un point bas de la rentabilité opérationnelle, tant au regard des évolutions attendues pour 2013 que des perspectives de moyen terme.

A propos de ses perspectives, Séché Environnement fait l'hypothèse d'un maintien de la conjoncture, notamment industrielle, au niveau actuel.

L'activité consolidée devrait être caractérisée en 2013 par un recul des activités PCB du même ordre qu'en 2012 au sein de la filière Déchets Dangereux qui devrait en conséquence afficher une croissance comparable à celle de l'an passé ; un niveau d'activité en ligne avec 2012 dans les métiers de stockage, dans la filière Déchets Non Dangereux, dont la croissance sera renforcée par les contributions en année pleine des contrats de DSP acquis en 2012 et de l'intégration de Tree, tandis que l'incinérateur de Strasbourg-Sénerval retrouvera sa pleine disponibilité sur l'exercice.