Zurich (awp) - Le fabricant d'équipements de tissage de fil de fer et de soudage Schlatter a enregistré au premier semestre une baisse généralisée de ses principaux indicateurs, dans un contexte de normalisation de la demande. La rentabilité du groupe a pâti de retards dans des contrats, qui devront être compensés auprès des clients.

Les entrées de commandes se sont tassées de 8,0% sur un an à 57,4 millions de francs suisses, indique jeudi le groupe de Schlieren. La demande a évolué conformément aux attentes de la direction, entre croissance pour l'activité de treillis et retour à la normale pour le soudage et le tissage. A fin juin, le carnet d'ordres affichait un volume de 69,4 millions, en recul sur six mois.

Les recettes se sont inscrites à 61,8 millions de francs suisses, ce qui implique un repli de 8,3% en rythme annuel. Les deux divisions sont concernées par la baisse du chiffre d'affaires et des entrées de commandes.

Dans son communiqué, Schlatter explique que des retards de contrats dans la division dévolue au soudage ont entraîné des coûts supplémentaires et contraint l'entreprise à constituer de provisions, celles-ci serviront à amortir des "pénalités contractuelles imminentes".

En conséquence, le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) a chuté de 65% à 3,7 millions de francs suisses, tandis que le bénéfice net a été amputé de plus de la moitié (-51,5%) à 1,3 million.

Le groupe va mettre la priorité sur la livraison en temps et en heure des commandes et constate que l'approvisionnement retrouve une certaine normalité. Le bout du tunnel est en vue pour l'activité soudage. Cette amélioration devrait permettre à Schlatter d'améliorer l'Ebit au deuxième semestre. Il sera cependant impossible de compenser totalement la contreperformance de la première partie d'année, ce qui pousse la direction à prévoir un recul du résultat annuel.

Concernant l'attaque informatique annoncée en début de semaine, la société affirme que ses informaticiens travaillent d'arrache-pied pour rétablir les systèmes le plus rapidement possible. Le dommage financier subi et l'impact sur la rentabilité en 2024 ne peuvent pas être quantifiés pour l'instant, précise le communiqué.

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