G+J, filiale du géant des médias Bertelsmann , a mis de côté 40 millions d'euros pour financer le plan social, dit-on de même source.

Contacté par Reuters, l'éditeur allemand a décliné tout commentaire sur le plan social. Les salariés du groupe devraient avoir plus d'informations vendredi matin, a dit un porte-parole du conseil d'administration.

Le quotidien aux pages saumon a été co-fondé en 2000 avec l'éditeur du Financial Times londonien Pearson, qui a cédé sa part de 50% à son partenaire allemand en 2008.

L'édition allemande du journal est diffusée en moyenne à 102.000 exemplaires par jour, mais elle n'a jamais dégagé de bénéfices, perdant même 10 millions d'euros l'an dernier, selon des informations de presse. Les pertes accumulées depuis 2000 sont évaluées à 250 millions d'euros.

Jan C. Schwartz, Tangi Salaün et Marine Pennetier pour le service français, édité par Gilles Trequesser