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Nvidia poursuit son exploration des technologies de demain. Le groupe américain, au sommet de la révolution de l’intelligence artificielle, vient d’annoncer un partenariat avec Pasqal, une start-up française positionnée sur l’informatique quantique. Cette collaboration permettra à Pasqal de proposer davantage d’outils à ses clients pour développer des applications quantiques, tout en intégrant ses systèmes au CUDA-Q de Nvidia, l’interface logicielle de la firme dédiée à l’informatique hybride entre supercalculateurs et systèmes quantiques.
Un premier pas stratégique dans le quantique
L’informatique quantique est encore loin d’une adoption grand public, mais elle constitue un axe stratégique pour l’innovation technologique des prochaines décennies. Alors qu’Amazon et Microsoft ont déjà dévoilé leurs premières puces quantiques et visent une commercialisation dans les années à venir, Nvidia était jusqu’ici plus discret.
Le partenariat avec Pasqal montre que le leader des GPU ne compte pas rester en retrait. En associant ses outils logiciels à ceux de la start-up française, Nvidia se positionne comme un futur acteur de l’interface entre calcul classique et quantique, tout en gardant un œil sur les usages concrets qui émergent dans ce domaine.
Vers une convergence IA – quantique ?
Pasqal développe des ordinateurs quantiques à atomes neutres, une technologie prometteuse, notamment pour la résolution de problèmes complexes d’optimisation ou de modélisation. En liant ses infrastructures au système CUDA-Q, les utilisateurs pourront combiner les capacités de l’IA et du quantique, dans un environnement intégré.
Cette initiative marque une nouvelle étape pour Nvidia, qui, sans développer ses propres puces quantiques à ce jour, entend bien s’imposer comme une passerelle incontournable entre ces nouveaux calculateurs et les logiciels de demain. Dans un secteur encore expérimental, le groupe prépare ainsi le terrain pour une convergence future entre deux des technologies les plus stratégiques de la prochaine décennie.
