L'alliance vise à aider ses membres à réduire leurs prix, grâce à un poids plus lourd dans les négociations avec les fournisseurs, et à développer leurs marques propres dans un secteur mis à mal par les ambitions de géants de l'internet comme Amazon.com.

Carrefour et Tesco ont formé en juillet une alliance similaire.

Dia précise dans un communiqué que l'alliance sera opérationnelle une fois obtenu le feu vert des autorités de la concurrence.

Dans un contexte de durcissement de la concurrence, des fournisseurs comme Nestlé, Procter & Gamble et Unilever ont vu leur croissance tirée en grande partie par les volumes cette année, plutôt que par des hausses de prix.

Les grandes marques s'efforcent d'améliorer leurs marges en vendant des produits premium, plus chers, mais les distributeurs rechignent à augmenter les prix face à la concurrence de discounters comme Aldi ou Lidl et des distributeurs en ligne.

Dia cherche à restaurer sa crédibilité après une série de résultats décevants et une érosion de son cours de Bourse ces derniers trimestres. Le distributeur espagnol a nommé la semaine dernière un nouveau directeur général, Antonio Coto, qui présentera en octobre un plan stratégique.

(Sonya Dowsett, Véronique Tison pour le service français)