Mauna Kea Technologies a accusé une baisse de 17% de son chiffre d'affaires au quatrième trimestre à 2,655 millions d'euros. Bien que difficile sur le plan commercial, ce dernier trimestre aura concrétisé la transformation du groupe avec la redéfinition de sa stratégie de développement multi-indications, a commenté le fabricant de dispositifs médicaux. Sur l'année, le chiffre d'affaires est ressorti à 8,547 millions, en baisse de 22%.

La zone Amériques a affiché un retrait de 10% sur la période à 3,603 millions, principalement lié à l'absence de ventes au Brésil, due à la stagnation de l'économie et à un ralentissement généralisé des financements publics.

L'Amérique du Nord, emmenée par les États-Unis, a progressé de 14% à 3,49 millions, ce qui témoigne selon le groupe d'une reprise sur ce marché et valide la pertinence stratégique des choix qui y ont été opérés.

Les ventes en zone APAC (Asie-Pacifique) ont reculé de 35% à 2,491 millions, impactées par le retard de l'obtention réglementaire en Chine pour le Cellvizio 100s, finalement obtenu en décembre dernier. Dans un contexte économique difficile, l'activité en zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et l'Afrique) affiche un retrait de 23% à 2,453 millions sur l'année.

Sacha Loiseau, fondateur et directeur général de Mauna Kea Technologies, a déclaré : " Suite à l'annonce le 8 octobre dernier de la mise en oeuvre d'une nouvelle stratégie de croissance, nous anticipions sur le dernier trimestre une baisse de productivité transitoire des équipes commerciales. Le partenariat conclu en urologie avec un acteur tel que Cook Medical démontre la pertinence d'une intégration du Cellvizio dans les plateformes existantes de leaders mondiaux, quelle que soit l'indication clinique, et nous sommes désormais sereins quant à notre réservoir de partenariats commerciaux futurs".

"Tout en demeurant focalisés sur le franchissement d'étapes cliniques et réglementaires majeures, ainsi que la poursuite de nos investissements en R&D, nous avons fait des efforts considérables pour fortement réduire notre consommation de trésorerie, afin de maintenir notre flexibilité financière et de préserver la valeur pour les actionnaires. Au second semestre 2015, notre consommation de trésorerie s'est ainsi établie à 1,6 million contre 5 millions au second semestre 2014", a poursuivi le dirigeant.