LVMH a annoncé mardi une hausse de 1% de ses ventes au quatrième trimestre, dépassant les attentes, mais sa marge a été affectée par plusieurs événements non récurrents, des coûts de personnel accrus liés au rôle de LVMH dans les Jeux olympiques de Paris 2024 et un plan d'actionnariat salarié.
Dans la matinée, les actions de LVMH étaient en baisse de 5,5 %, tandis que Kering, propriétaire de Gucci, était en baisse de 7,2 %. Hermès, qui est considéré comme le mieux placé pour faire face aux ralentissements grâce à une base de clientèle plus riche, n'était qu'en légère baisse, de 1 %.
Bien que les ventes du quatrième trimestre de la division mode et cuir de LVMH, qui abrite les marques Louis Vuitton et Dior, aient été supérieures d'environ 2 % aux attentes, la hausse n'était probablement pas suffisante pour parler d'un point d'inflexion, a déclaré Thomas Chauvet de Citi.
Le secteur des produits de luxe est aux prises avec ses ventes les plus faibles depuis des années, en baisse de 2 % l'année dernière, selon les estimations de Bain & Company, en raison d'une crise immobilière en Chine.
Mais les récents résultats supérieurs aux attentes de sociétés telles que Richemont, propriétaire de Cartier, et Burberry ont alimenté l'espoir que le secteur commence l'année sur des bases plus solides.
Alors que les résultats de LVMH "remettent en question le discours du secteur selon lequel toutes les sociétés de luxe ont connu l'accélération" observée chez Richemont et Burberry, ils renforcent l'idée d'une reprise plus rapide cette année que prévu en octobre, ont déclaré les analystes de la Deutsche Bank dans une note à ses clients.
Les actions du secteur du luxe, qui ont été volatiles depuis la fin du boom post-pandémique, ont augmenté depuis le début de l'année 2025, avec Richemont en hausse de 25 %, LVMH en hausse de 18 % et Hermes en hausse de 15 %.
