L'assureur-crédit, filiale de l'assureur allemand Allianz, a dégagé un chiffre d'affaires global en hausse de 5,4% en 2012 à 2,39 milliards d'euros.

Mais la situation est très contrastée selon les zones géographiques.

Si ses revenus ont bondi de près de 40% en Asie-Pacifique et de près de 19% sur le continent américain, ils stagnent voire reculent sur ses principaux marchés européens.

En Allemagne, en Autriche et en Suisse, le chiffre d'affaires progresse de seulement 0,5% tandis qu'il recule de 0,7% en France.

"La croissance du chiffre d'affaires a été atone sur les marchés européens traditionnels", souligne Euler Hermes dans un communiqué.

"Les investissements réalisés durant ces dernières années au Brésil, en Californie, en Chine, au Moyen-Orient, en Russie et en Turquie ont alimenté la croissance", poursuit la société.

PAS DE REPRISE DE L'ÉCONOMIE AVANT LE S2

A fin 2012, le ratio de sinistres (montant des sinistres rapporté aux primes) de l'assureur-crédit ressort à 51,7% contre 45,1% un an plus tôt, portant son ratio combiné à 75,2% au 31 décembre 2012. Il était de 70% fin 2011.

Le résultat net ressort au final en repli de 9,1% à 300 millions d'euros.

"En 2013, nous anticipons une reprise progressive de l'économie mondiale mais seulement à compter du second semestre", fait savoir la société.

"Après cinq années de crise, le PIB mondial ne devrait connaître qu'une croissance modeste essentiellement en raison des difficultés économiques, politiques et sociales de la zone euro."

La société versera un dividende de 4 euros par action au titre de l'exercice 2012.

A la Bourse de Paris, avant la publication des résultats annuels, l'action Euler Hermes a terminé la séance quasiment inchangée, à 69 euros (+0,06%).

Matthieu Protard, édité par Matthias Blamont