L'année dernière, le gouvernement a prolongé de 20 ans les licences de distribution d'électricité, qui devaient expirer en 2030, mais a demandé en contrepartie aux services publics de verser une somme unique à l'État et de présenter des plans d'investissement supplémentaires pour la modernisation du réseau.
Le gouvernement a également déclaré qu'il pourrait utiliser une partie des recettes provenant des services publics pour réduire le coût des factures d'énergie, mais aucune mesure n'a été prise à ce jour.
Dans ses réponses adressées aux investisseurs avant son assemblée générale annuelle du 22 mai, Enel a déclaré que le paiement unique et les investissements supplémentaires dans le réseau seraient tous deux pris en compte dans les factures d'énergie des particuliers.
Le gouvernement n'a pas encore précisé quand il imposerait le paiement unique.
L'année dernière, le prix moyen de l'électricité en Italie a atteint 109 euros (122,61 dollars) par mégawattheure, soit près du double de celui pratiqué en France, ce qui a incité les clients industriels et particuliers à réclamer des mesures visant à réduire les factures d'électricité.
Les responsables gouvernementaux sont en pourparlers avec les services publics afin de finaliser leurs plans d'investissement et de négocier les paiements uniques.
En mars, l'autorité italienne de régulation de l'énergie ARERA a déclaré que les paiements et les plans d'investissement exigés des services publics augmenteraient leur base d'actifs réglementés (RAB), leur accordant un rendement annuel de 6,5 %.
Enel est le premier opérateur italien de distribution d'électricité, tandis que des services publics régionaux, tels que ACEA et A2A, gèrent des segments plus modestes du réseau. (1 dollar = 0,8890 euro) (Reportage de Francesca Landini, édité par Alvise Armellini et Susan Fenton)
