Les valeurs du luxe brillent ce vendredi dans le sillage des résultats de Burberry +(14,22% à 1222,75 pence) à Londres. Kering (+9,12% à 269,75 euros) survole l'indice phare de la place parisienne. LVMH (+2,41% à 738 euros) et Hermès ( 2,20% à 2697 euros) sont également en bonne posture, tout comme L'Oréal (+2,65% à 364,10 euros), tirant le CAC 40 à la hausse. A Zurich, Richemont progresse de 2,70% à 174,70 francs suisses. Burberry a fait état d'une baisse moins importante que prévu de ses ventes comparables au troisième trimestre.


Le groupe de luxe britannique a profité d'une forte demande lors des fêtes de fin d'année notamment aux Etats-Unis. ans la région "Amériques", les ventes ont progressé de 4%, stimulées par les dépenses locales contre une baisse de 18% au deuxième trimestre. "Nous avons été encouragés par les performances à New York, où nous avons concentré nos efforts de marketing local après la réouverture de notre magasin rénové de la 57e rue", a fait savoir Burberry.

En outre, le chiffre d'affaires en Chine a baissé de 7% sur ce troisième trimestre contre un recul de 27% au second trimestre.

Jefferies explique que "le merchandising et le marketing se sont concentrés sur les produits les plus attractifs de Burberry, en utilisant les signes distinctifs reconnaissables de la marque".

Burberry vise "une croissance durable et rentable"

"Comme nous l'avons déjà indiqué, nous agissons de toute urgence pour stabiliser l'activité et positionner la marque de manière à ce qu'elle renoue avec une croissance durable et rentable, soutenue par une forte génération de liquidités et un bilan solide. Nous sommes convaincus que notre plan stratégique améliorera nos performances et favorisera la création de valeur à long terme", a déclaréle groupe concernant ses perspectives, en parallèle de sa publication trimestrielle.

"Avec sa performance au troisième trimestre, il est désormais plus probable que les résultats du second semestre compenseront largement la perte d'exploitation ajustée du premier semestre, malgré l'incertitude de l'environnement macroéconomique", souligne le groupe de luxe britannique.