Les ventes annuelles du spécialiste public du nucléaire totalisent 9,3 milliards d'euros (+6,3% à données comparables), contre 9,8 milliards attendus par les analystes selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Le carnet de commandes atteint 41,6 milliards au 31 décembre, contre 44,7 milliards un an plus tôt, mais n'intègre pas les accords signés en octobre avec EDF pour le projet de centrale nucléaire britannique de Hinkley Point.

De même, Areva souligne que ses négociations avec l'électricien public sur les conditions économiques d'un contrat de traitement-recyclage sur la période 2013-2017 se poursuivent.

Areva a enregistré l'an dernier une croissance organique de 7,1% dans ses activités nucléaires, contre 3% à 6% visés, avec une progression de 40,6% du pôle minier et un repli de 1,5% dans les réacteurs et services.

Le pôle énergies renouvelables (énergie solaire, bioénergie et stockage d'énergie), dont sont désormais exclues les activités dans l'éolien en mer en raison d'un projet de partenariat avec l'espagnol Gamesa, accuse toutefois une chute de 24,7% à données comparables.

Areva n'a pas mentionné dans son communiqué ses objectifs pour 2013, confirmés en octobre, qui incluaient un excédent brut d'exploitation (Ebitda) supérieur à 1,1 milliard d'euros et un flux de trésorerie opérationnel libre avant impôts à l'équilibre.

L'action du groupe, dont l'Etat français détient près de 87% du capital, a clôturé à 20,50 euros avant la publication du chiffre d'affaires. Elle progresse de 7,9% depuis le début de l'année après un bond de 48% en 2012.

Benjamin Mallet, édité par Dominique Rodriguez