par Paresh Dave

SAN BRUNO, Californie, 4 avril (Reuters) - Une femme a ouvert le feu mardi au siège de YouTube à San Bruno près de San Francisco en Californie et fait trois blessés avant de se donner la mort, tandis que les employés du site internet de vidéos se précipitaient dans la rue, a annoncé la police.

La police n'a diffusé aucune autre information sur la suspecte, ni sur ses motivations. YouTube est une filiale de Google, une des sociétés du groupe Alphabet.

Il ne s'agit pas d'un attentat, a déclaré à Reuters un responsable de la sécurité du gouvernement.

La police, arrivée sur les lieux, a repéré au moins quatre personnes blessés par arme à feu, a raconté le chef de la police de San Bruno, Ed Barberini lors d'une conférence de presse.

Un des quatre blessés, une femme qui s'était infligée sa blessure elle-même, est morte, a-t-il précisé. On estime que c'est elle qui a tiré.

Une des victimes, un homme de 36 ans, est hospitalisé à l'hôpital général de San Francisco dans un état critique. Une femme de 32 ans est considérée dans un état grave et une autre de 27 ans n'inspire pas d'inquiétude.

Le président Donald Trump a adressé un message de soutien aux victimes et félicité la police via son compte Twitter.

Le mois dernier, YouTube a annoncé son intention d'interdire les contenus faisant la promotion des ventes d'armes à feu ainsi que les vidéos qui apprennent comment on en fabrique.

Les femmes auteur de fusillades sont rares. Selon une récente analyse du Washington Post, seulement trois des 150 fusillades ayant fait plus de quatre victimes depuis 1966 aux Etats-unis ont été le fait de femmes. En décembre 2015, un couple mari et femme avait tué 14 personnes à San Bernardino en Californie. (Avec Gina Cherelus à New York, Suzannah Gonzales à Chicago, Mark Hosenball à Washington, Alex Dobuzinskis et Dan Whitcomb à Los Angeles; Salvador Rodriguez, Heather Somerville, Noel Randewich, Stephen Nellis et Jeffrey Dastin à San Francisco; Danielle Rouquié pour le service français)