Paris (awp/afp) - "Il y a un petit peu de retard" dans la livraison des équipements du Coq Sportif pour la délégation française aux JO de Paris, a admis jeudi le président du comité olympique français (CNOSF) David Lappartient, assurant toutefois avoir été "rassuré" après avoir rencontré l'équipementier.

Le Coq sportif, dont l'usine de production est basée à Romilly-sur-Seine dans l'Aube, avait été choisi par Paris 2024 pour habiller les sportifs français au village, sur les podiums et en compétition, sauf pour certaines fédérations comme le football ou l'athlétisme. L'entreprise est une filiale d'Airesis, société de participations cotée à la Bourse suisse et basée à Clarens

Au total, l'équipementier, qui habille également les officiels et les arbitres, doit délivrer près de 150.000 pièces pour ces JO.

Plusieurs sources au sein de l'écosystème olympique ont fait part des dernières semaines auprès de l'AFP de "leurs inquiétudes" sur la capacité du Coq sportif à délivrer les équipements, faisant état de "plusieurs retards".

"J'ai rencontré le Coq sportif il y a une dizaine de jours, le président et ses équipes, pour m'assurer (...) avec les équipes du CNOSF de savoir où on en était dans le détail du sport par sport", a expliqué David Lappartient lors d'un point presse en marge de l'assemblée générale du CNOSF.

"Il y a un petit peu de retard", a-t-il concédé, expliquant que de nouveaux délais avaient été fixés et que "tout sera délivré". "C'est un peu serré mais ça va et donc on a été rassuré de cette visite", a-t-il dit.

"Il y a déjà des fédérations qui ont reçu leurs équipements. Donc aujourd'hui par exemple, le cyclisme sur piste en endurance a déjà reçu et ça marche très bien. Le judo a déjà reçu une partie", a assuré David Lappartient.

"Les matières premières sont là, elles sont achetées, donc il y a pas de souci. Après effectivement, comme on est dans du sur mesure quasiment pour chacune des tenues, ça prend un petit peu de temps. Donc il y a un léger décalage', a-t-il ajouté.

afp/rp