"Nous ferons tout notre possible pour sauver la compagnie, mais nous aurons besoin pour cela d'un soutien du gouvernement face à la grave incertitude qui entoure aujourd'hui le secteur des voyages et nous empêche de savoir combien de temps nos avions seront cloués au sol", écrit-il dans un message aux salariés.

"Ce serait sous la forme d'un prêt commercial, pas de l'argent gratuit, et la compagnie devrait le rembourser", ajoute-t-il.

Virgin Atlantic, basée au Royaume-Uni, est détenue à 51% par le groupe Virgin de Branson; la compagnie américaine Delta en possède les 49% restants.

Le mois dernier, Virgin Atlantic a demandé aux pouvoirs publics une aide financière supplémentaire qui viendrait s'ajouter au dispositif mis en place par le gouvernement pour aider toutes les entreprises britanniques. Aucune décision n'a encore été prise.

Dans le même message, Richard Branson se défend des critiques portées à son encontre. "J'ai vu beaucoup de commentaires sur ma richesse nette, écrit-il, mais elle est calculée sur la valeur des affaires menées par le groupe Virgin dans le monde avant cette crise, et pas sur un compte en banque prêt à des retraits."

(Alistair Smout; version française Henri-Pierre André)