Barack Obama avait de bonnes raisons de recevoir les deux hommes parmi les plus riches de la planète. D'abord, il a pu féliciter les patrons de Berkshire Hathaway et de Microsoft pour leur initiative philanthropique.

Grâce à la campagne «The giving pledge » initiée par Warren Buffett et Bill Gates, une cinquantaine de milliardaires se sont déjà engagés à reverser la moitié de leur fortune à des organismes caritatifs. Récemment, certains, comme Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, ont même suggéré de faire des dons sans attendre de décéder.

Ensuite, le Président des Etats-Unis a trouvé en Warren Buffett un défenseur aussi brillant qu'influent de sa politique fiscale. Ce dernier partage le sentiment de Barack Obama concernant la fiscalité des plus riches. « Les gens dans le haut de la fourchette devraient payer beaucoup plus d'impôts », avait expliqué Warren Buffett il y a quelques semaines.

Une déclaration qui est venue à point nommé, alors que l'occupant de la Maison Blanche doit affronter la fronde des Républicains favorables au maintien du compromis fiscal pour l'ensemble de la population. Un « compromis » qui permettrait de prolonger de deux ans les allègements d'impôts octroyés au peuple Américain dans son ensemble.

Au rang des autres thèmes abordés lors de cette entrevue, il aurait été question de solutions à trouver pour redresser le pays. Le proche de Barack Obama, qui n'a pas souhaité citer son nom, a évoqué des échanges visant à trouver « des idées pour faire croître l'économie et rendre les Etats-Unis plus compétitifs, en investissant notamment dans l'enseignement et dans des secteurs innovants ».