Antoine Bernheim se voit reprocher le montant de ses rémunérations
Après 40 ans dans l'assurance et une douzaine d'année en tant que PDG de Generali, Antoine Bernheim pensait sans doute pouvoir profiter de sa retraite dans une sérénité qu'il estimait méritée. Las, dans un courrier non signé publié par le Corriere della Sera, l'ex patron est invité à rendre une partie des 32,7 millions d'euros de rétributions qu'il aurait touchées.
A 86 ans, l'ancien dirigeant charismatique s'est pourtant vu reprocher des rétributions jugées excessives par certains. Par qui ? Le mystère reste entier. Mais certains voient planer l'ombre de l'ennemi de toujours et nouveau dirigeant du groupe : Cesare Geronzi.
Dans le courrier publié par le Corriere della Sera et dont le journal Les Echos reproduit quelques passages, l'auteur anonyme rappelle qu'outre sa rémunération de 1,5 million d'euros qui lui est versée au titre de Président d'honneur à vie de Generali, Antoine Bernheim aurait touché « des rétributions et des bonus que certains évaluent à au moins 32,7 millions d'euros, sans compter l'allocation viagère » de 1,5 million.
Mettant l'accent sur le caractère excessif de ces versements, la missive conclut en invitant l'entrepreneur Français à se délester d'une partie des sommes perçues. « Vous saurez écouter le conseil suivant : faites un don à une association caritative ou bien à une fondation ».
Aux dernières nouvelles Antoine Bernheim n'a pas encore réagi et le groupe Generali n'a ni démenti, ni validé les montants évoqués.