(Alliance News) - La clôture du dossier Mediobanca ne mettra pas un terme au grand jeu des fusions dans le secteur bancaire italien.
Comme le rapporte Il Sole 24 Ore mardi, Luigi Lovaglio, directeur général de MPS, a réaffirmé que « la taille n'est plus une option mais une nécessité » et que Monte dei Paschi jouera un rôle central dans la nouvelle phase de consolidation.
Plusieurs dossiers mêlant banques et assurances sont actuellement sur la table. Generali, qui négociait avec Natixis jusqu'en décembre, pourrait rechercher un nouveau partenaire si l'accord venait à échouer. UniCredit, tout en avançant prudemment, étudie des options en Italie comme à l'étranger et porte un intérêt particulier au secteur de l'assurance.
Une éventuelle collaboration avec Unipol, qui contrôle BPER et Popolare di Sondrio, renforcerait la stratégie de bancassurance du groupe dirigé par Andrea Orcel.
Unipol, de son côté, privilégie les modèles de partenariat stables et les participations directes dans les banques afin de garantir équilibre et continuité.
Reste enfin à clarifier le sort de Banco BPM, où Crédit Agricole - premier actionnaire avec 19,8 % - pourrait viser le contrôle. Dans ce cas, le système bancaire italien pourrait réagir par une « alliance tricolore » pour maintenir l'établissement sous pavillon national.
Par Giuseppe Fabio Ciccomascolo, journaliste senior Alliance News
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