(Alliance News) - Les actions d'Ibstock PLC ont chuté vendredi après que le fournisseur de briques et autres matériaux de construction a signalé une « demande plus faible que prévu » au Royaume-Uni ces derniers mois.
Le titre reculait de 8,1% à 122,96 pence en début de séance vendredi à Londres, après avoir atteint un nouveau plus bas sur 52 semaines à 112,85 pence à l'ouverture. Il s'agissait de la plus forte baisse de l'indice FTSE 250, en repli de seulement 0,2%.
Ibstock explique qu'un contexte plus incertain à court terme pour ses marchés principaux de la construction a entraîné une demande inférieure aux attentes, affectant le chiffre d'affaires des divisions Argile et Béton au troisième trimestre.
Les volumes de ventes ainsi que le résultat d'exploitation ajusté avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement devraient rester stables au second semestre 2025, sans amélioration par rapport au premier semestre.
Outre la baisse des volumes de ventes, « la dynamique du marché, associée à la poursuite du recentrage du mix commercial vers la demande résidentielle neuve, a également limité la capacité du groupe à atteindre les niveaux de prix ciblés », a précisé Ibstock.
Sur une note plus positive, Ibstock indique avoir gagné des parts de marché par rapport à l'an dernier. Le groupe affirme également que ses réseaux industriels principaux ont atteint « des niveaux plus élevés de productivité et d'efficacité opérationnelle ».
L'usine pilote Atlas continue de progresser, selon Ibstock, qui prévoit « une nette amélioration de la rentabilité » sur ce site à l'horizon 2026.
L'endettement net en fin d'année devrait dépasser les prévisions précédentes, mais Ibstock assure disposer « d'une situation financière solide », avec un ratio de levier convenu à deux fois, et avoir réalisé « une bonne performance de trésorerie au troisième trimestre ».
« Malgré des impératifs structurels clairs pour la croissance de la construction résidentielle à long terme, il est décevant de constater que des vents contraires supplémentaires à court terme freinent la dynamique de nos marchés en cette fin d'année », a déclaré le directeur général Joe Hudson. « En dépit de ce contexte difficile et incertain, le groupe a poursuivi ses progrès opérationnels et maintenu sa part de marché. »
Par Tom Waite, rédacteur en chef d'Alliance News
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