Le Nikkei ne s’arrête plus. Depuis que l’indice a battu son record de 1990, en février 2024, les records ne cessent de tomber. Les 40 000 points ont été franchis en mars 2024, les 45 000 en septembre 2025, et les 50 000 ce matin.

Source : Zonebourse

Après le boom des années 80, suivi du krach de 1990, le Japon a connu trois décennies de spirale déflationniste, et les investisseurs ont déserté son marché actions.

Une spirale dont le Japon semble maintenant sortir. De plus, les autorités japonaises ont poussé leurs entreprises à adopter des politiques "pro-marché" : améliorer la gouvernance, sortir des participations croisées, augmenter les retours aux actionnaires…Autant de changements qui redonnent, peu à peu, de l’attrait à la cote japonaise.

Ces dernières semaines, c’est l’arrivée d’une nouvelle Première ministre qui a entraîné une nouvelle jambe de hausse sur le Nikkei. En effet, Sanae Takaichi s’inscrit dans les pas de Shinzo Abe, Premier ministre de 2012 à 2020, partisan d’une relance budgétaire et monétaire.

Une proximité qui devrait aussi l’aider à construire une relation avec Donald Trump. Durant son premier mandat, le président américain était proche du Premier ministre Abe, les deux dirigeants ayant notamment joué plusieurs fois au golf ensemble. "Vous savez que c'était l'un de mes préférés", a précisé le président américain samedi aux journalistes qui l’accompagnent à bord d’Air Force One.

Le regain d’intérêt pour le Japon répond aussi à un objectif de diversification de la part des investisseurs, alors que les valorisations sont tendues, notamment aux Etats-Unis. Dans ce contexte, les actions japonaises sont relativement attractives.

Selon les prévisions de JPMorgan, c’est le marché japonais où l’espérance de gain à long terme est la plus élevée dans l’univers action.

Source : JPMorgan Asset Management