Wall-Street a fini stable à l'issue d'une séance qui s'avère au final bien peu animée puisque les écarts entre les extrêmes du jour ne dépassent 0,8%.
Le Nasdaq termine en 'repli' de -0,01%, le 'S&P' en 'hausse' de +0,02%... et le résultat, c'est un écrasement de la volatilité symbolisée par l'indice 'VIX' qui chute de -3,2% à 22,25 et se rapproche de son plancher des 20 testé à la veille de Noël.

Les pertes initiales ont été effacées grâce à la publication d'un bon chiffre concernant les commandes à l'industrie, lesquelles ont progressé de +1,8% par rapport au mois d'octobre (mais c'est déjà de l'histoire ancienne).
La plupart des commentateurs évoquent l'attentisme des investisseurs à 48H de la publication des chiffres de l'emploi aux Etats Unis au mois de décembre: la journée de jeudi devrait apporter les premières indications avec ADP et les chiffres hebdomadaires du chômage.

Sur le front diplomatique, la mise en oeuvre de sanctions contre l'Iran (boycott des importations de pétrole par l'Europe et les USA) n'a pas provoqué de nouvelle flambée du baril qui finit cependant en légère hausse de 0,5% à 103,5$.
Le Dollar a repris +0,8% face à l'Euro (à 1,2940), à la faveur de nouvelles inquiétudes sur la santé des banques espagnoles et italiennes.

Le Dow Jones qui s'est le mieux comporté dès l'ouverture a grappillé +0,17% à la faveur d'une hausse de +2,1% de Microsoft, +2,3% d'Intel et +2,4% d'Alcoa.

Le Nasdaq-100 s'est adjugé +0,33% grâce principalement à l'envolée de Netflix (+11,35% )puis de Micron (+3,6%), Seagate (+2,3%) puis Intel (déjà cité).
Il s'agit d'une hausse en trompe l'oeil car les replis ont été les plus nombreux et les écarts souvent plus importants.
Le 'Composite' a été plombé par E-Bay -3,8%, Yahoo -3,3%, Netapp -3,2%, RIM -2,7%, Check Point -2,3%, Expedia et BMC Software -2,1%.


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