Les investisseurs estiment en particulier que les valeurs technologiques devraient profiter du plan de soutien que préparent le président élu Barack Obama et son équipe et qui doit passer notamment par de gigantesques investissements dans les infrastructures.

L'indice Dow Jones des 30 industrielles a gagné 0,69% à 9.015,10 points. Le S&P-500, plus large, a pris 0,78%, à 934,70 points.

Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 1,50% à 1.652,38 points.

Les membres de la Réserve fédérale américaine ont tenu à envoyer un message clair sur leur intention de conserver les taux d'intérêt à un niveau très bas pour une période prolongée, pour aider l'économie à sortir de la récession, peut-on lire dans le compte-rendu de leur réunion des 15-16 décembre dernier, publié mardi.

"Certains membres ont vu aussi des risques significatifs que l'inflation ne décline et ne reste pendant un temps à des niveaux inconfortablement bas", selon le compte-rendu.

"Il y a une sorte de petite période de lune de miel en ce début d'année, les gens anticipent des initiatives audacieuses dans le plan de soutien", estime Todd Clark, chez Nollenberger Capital Partners. "Il semble y avoir une certaine volonté de prendre à nouveau des risques."

APPLE RECULE

Les sociétés minières et des métaux ont été le premier soutien de la tendance, alors que l'indice du secteur a bondi de 3,6%, grâce à une hausse des cours matières premières.

Aux technologiques, Microsoft a pris 1,17% à 20,76 dollars, après avoir vendu 28 millions d'exemplaires de sa console de jeux Xbox 360 en 2008, confirmant son avance au niveau mondial sur la PlayStation 3 de son concurrent Sony et sa bonne résistance à la crise.

Contre la tendance, Apple a cédé 1,65%. Le groupe a annoncé mardi la suppression des verrous numériques sur les morceaux musicaux en vente sur son kiosque en ligne iTunes, ainsi que le lancement d'un ordinateur portable 17 pouces ultra-plat, mais en l'absence de nouveauté tonitruante et de l'emblématique Steve Jobs, la clôture du salon Macworld a déçu les investisseurs.

Les indicateurs du jour ont eux été contrastés. D'un côté l'indice ISM des services s'est contracté moins que prévu, mais de l'autre les promesses de ventes dans l'immobilier sont tombées au plus bas de sept ans tandis que les commandes à l'industrie ont baissé davantage qu'attendu.

Charles Mikolajczak, version française Stanislas Dembinski