La plupart des acteurs du marché et des prévisionnistes macroéconomiques s'attendent à un atterrissage en douceur pour 2024, ce qui implique une croissance économique modérée, une baisse de l'inflation et une politique monétaire plus accommodante de la part de la Réserve fédérale, ont déclaré les stratèges en actions de Morgan Stanley, dirigés par Michael Wilson.
Dans un tel scénario, les stratèges s'attendent à ce que les actions "défensives de croissance", y compris les soins de santé et les valeurs cycliques en fin de cycle, telles que les valeurs industrielles, se renforcent. Les actions de qualité des grandes capitalisations devraient également surperformer, selon la note.
Dans un scénario d'atterrissage en douceur accompagné d'une accélération de la croissance nominale, qui, selon les stratèges, serait probablement un "résultat constructif pour les actifs à risque en général", les petites capitalisations, les valeurs cycliques et les industries sensibles à l'économie, telles que les transports et les banques, seraient en tête de peloton.
Les investisseurs continuent d'attribuer une probabilité d'environ 30 % à un "atterrissage brutal" de l'économie, selon les stratèges.
Dans ce cas, les secteurs défensifs traditionnels se distingueraient, notamment la santé, les services publics et les biens de consommation de base, tandis que les grandes capitalisations surpasseraient probablement les petites capitalisations, selon les stratèges.
Dans l'ensemble, après le rallye de fin d'année en 2023, il faudra probablement que la croissance s'accélère et que les taux d'intérêt restent calmes pour que les prix des actions évoluent "sensiblement à la hausse", selon la note.
"Nous pensons que 2024 sera une autre année pleine de rebondissements, le consensus sur les variables et les résultats macroéconomiques clés évoluant dans un sens ou dans l'autre", ont déclaré les stratèges de Morgan Stanley. "Cela suggère une fourchette de négociation jusqu'à ce que les résultats soient plus définitifs. (Rapport de Lewis Krauskopf, édition de Peter Graff)
