Cette annonce a brièvement fait grimper le prix du bitcoin à près de 48 000 USD l'unité autour de 22h11 heure de Paris, avant que le président de la SEC, Gary Gensler, ne déclare que le message était "non autorisé" et que la SEC "n'a pas approuvé la cotation et le trading de produits négociés en bourse pour le bitcoin au comptant". A 22h25, le bitcoin était redescendu sous les 45 000 USD. La phase de hausse a somme toute été de faible amplitude (+2,9%), même si l'écart entre le pic et le plancher entre 22h11 et 22h25 représentait environ 6,7%.

Une porte-parole de la SEC a confirmé qu'il s'agissait d'un piratage, ajoutant qu'une tierce-partie avait accédé au compte de l'agence pendant une courte période après 16h00 (22h00 heure de Paris). L'institution a saisi les forces de l'ordre pour enquêter sur cet épisode.

Une première réponse aujourd'hui

Les investisseurs s'attendent à une approbation, qui ferait entrer le bitcoin dans la catégorie des actifs adoubés par les autorités. Les défenseurs des cryptomonnaies pensent, probablement à juste titre, que cette reconnaissance ancrerait l'industrie dans le paysage. BlackRock, Fidelity et d'autres grands noms de la gestion d'actifs ont déposé des demandes pour des ETF directement investis en bitcoin. Les produits qui existent actuellement, marginaux, portent sur des ersatz ou des produits dérivés.

Le faux tweet a évidemment embarrassé la SEC et ne devrait pas améliorer l'image sulfureuse des cryptomonnaies, qui ont été un frein à l'adoption d'un ETF jusqu'à présent. Le gendarme boursier américain doit rendre un avis aujourd'hui, car le délai dont il bénéficiait pour examiner la plus ancienne des demandes, celle de la société d'investissement 21Shares, expire ce soir.

 

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