Wall Street a réussi à terminer la semaine in extremis dans le vert. Le rebond de la tech vendredi, largement dû à la performance d’Apple, a permis au marché large de mettre fin à trois semaines de pertes successives. Le géant de Cupertino et première capitalisation boursière a surmonté ses problèmes d’approvisionnement, comme en témoignent son chiffre d’affaires et son résultat largement supérieurs aux attentes des analystes, grâce à la forte hausse des ventes de son dernier iPhone, notamment en Chine, et de ses services.

Le S&P 500 a ainsi progressé de +0.77% sur la semaine. Le Dow Jones Industrial Average a gagné +1.34%. En revanche, le Nasdaq est tout juste resté à l’équilibre (+0.01%) et les petites capitalisations n’ont pas réussi à redresser la barre (Russell 2000 en baisse de -0.98%).

Les marchés actions européens et asiatiques ont fini dans le rouge. Le MSCI EMU a perdu -2.25% sur fond de vives tensions avec la Russie au sujet de l'Ukraine. Le FTSE 100 a perdu -0.37%. Le Shanghai Composite a plongé de -4.57% et le Nikkei de -2.92%. Les marchés émergents n'ont pas fait mieux (MSCI EM en chute de -4.27%).

Dispersion sectorielle    

Bien que les stocks de pétrole américains aient progressé la semaine dernière, contrairement aux prévisions, le brut WTI a clôturé en hausse à 86.82 dollars le baril (+1.97%, sixième semaine positive d'affilée). La récente correction du secteur de l’énergie (-3.08% la semaine passée) a plus que largement été compensée par le gain de cette semaine (+5.01%). C'est de loin la meilleure performance hebdomadaire. Les technologies de l'information ont également brillé (+2.26%) dans le sillage d’Apple (+4.88%) et de Microsoft (+4.33%). Cela dit, l’effondrement des semi-conducteurs à l’image d’Intel (-8.28% en raison du risque élevé que font peser les coûts astronomiques des investissements sur les résultats futurs). Les valeurs financières ont enfin montré des signes de stabilisation (+1.32%) après qu’American Express (+11.54% en variation hebdomadaire) ait battu le consensus, à la fois en termes de revenus et de résultats.

En revanche, ce fut une nouvelle semaine éprouvante pour les valeurs industrielles (-1.47%), les services d'utilité publique (-1.36%) et les biens de consommation discrétionnaire (-0.96%), avec Tesla qui a piqué du nez une deuxième semaine d'affilée (-10.33% WTD, -19.91% YTD) malgré des résultats trimestriels meilleurs qu’escompté. Malheureusement, les problèmes rencontrés dans la chaîne d’approvisionnement pourraient handicaper la production en 2022.

Coup de bambou sur l’obligataire

Les rendements des emprunts d’Etat sont brusquement remontés mercredi (10-ans américain à +1.87%) alors que la Fed signalait une première hausse de taux pour mars. Ils se stabilisaient toutefois en fin de semaine (10-ans américain revenant à +1.778% vendredi). En Allemagne, le rendement du Bund 10-ans progressait légèrement, de -0.064% à -0.043% tandis que celui de l’OAT de même échéance campait sur +0.37%.

Dans ce contexte, les obligations d’entreprises de notation « investissement » ont perdu pied. Les prix se sont affaissés en moyenne de -0.41% en Europe et de -1.23% de l'autre côté de l'Atlantique. Les titres à haut rendement ont suivi la même tendance (-0.75% en Europe, -1.25% aux États-Unis). La dette émergente a craqué tout autant (-1.53% en devises locales), pénalisée notamment par le billet vert qui poursuit son ascension après la réunion de la Fed (indice dollar en hausse significative de +1.67% à 97.22). Enfin, l’or a fortement rétrogradé (cours spot 1 791.53 dollars l’once, soit -2.39% de perte sur la semaine).

Trouvez et comparez plus de 8000 ETF avec nos outils gratuits :

  • Sélecteur d'ETF
  • ESG Investing
  • Thematic Investing

Vous souhaitez savoir quels ETF sont les plus performants ? Consultez nos guides d'investissement :

  • ETF liés à l'or
  • ETF liés à l'argent
  • ETF de matières premières
  • ETF liés au pétrole
  • ETF ESG