Energie : Les semaines se suivent et se ressemblent sur les marchés pétroliers, qui restent ballotés entre les inquiétudes qui pèsent sur les fondamentaux et les tensions géopolitiques, notamment au Moyen-Orient. Le marché redoutait des représailles israéliennes envers Téhéran et elles se sont finalement produites ce week-end. Toutefois, Israël a épargné les intérêts pétroliers iraniens, ainsi que le programme nucléaire de Téhéran, laissant penser que la réponse reste mesurée et que le pire est évité au niveau de l'escalade des tensions entre les deux puissances régionales. C'est dans ce contexte incertain que l'OPEP+ doit se prononcer sur la suppression progressive de ses réductions volontaires de production qui devraient débuter à partir du mois de décembre. La faiblesse des prix pétroliers pourrait motiver un report de cette décision stratégique. 

Métaux : L'heure est toujours à la pause au sein du compartiment des métaux de base puisque le cuivre et le plomb poursuivent leur séquence de latéralisation à Londres, à respectivement 9541 et 2030 USD (prix cash). L'aluminium et le zinc font preuve d'un peu plus de robustesse puisqu'ils progressent à respectivement 2645 et 3139 USD. Il n'y a pas grand-chose à ajouter, les opérateurs optent pour la pause en attendant le prochain catalyseur, qui sera le PMI manufacturier chinois, qui sera dévoilé cette semaine, le 31 octobre. L'or reste toujours bien orienté malgré la progression des rendements obligataires. Le métal précieux se négocie autour de 2765 USD et progresse d'environ 35% depuis le 1er janvier.

Produits agricoles : Le prix du maïs s'est redressé à Chicago, porté par une hausse des exportations américaines. Le boisseau de maïs s'échange ainsi autour de 418 cents (contrat décembre 2024). Le blé a en revanche cédé du terrain à 573 cents. Ailleurs, le cours du cacao chute d'environ 8%, un contrecoup causé  par l'amélioration de l'offre, la Côte d'Ivoire ayant revu à la hausse sa prévision de récolte.