Tous les actifs financiers montent en ce mercredi, les indices boursiers explosent littéralement à la hausse de +3% (Wall Street et Europe) après déjà +4% de hausse inexplicable en 48H.

Un furieux appétit pour le risque emporte le Nasdaq au-delà de 40 de PER moyen (record absolu depuis mars 2000) mais cela n'affecte pas du tout le marché obligataire (adverse au risque) qui progresse avec entrain: nos OAT se détendent de -4,5Pts à -0,046%, les Bunds de -3Pts à -0,50%.

Plus au Sud, les 'bonos' se détendent de -6Pts à 0,79%, les BTP italiens en revanche marquent le pas, ils sont les seuls à finir dans le rouge, avec +0,2% à 1,753%.

Les banques centrales ('BC') font basculer les marchés dans une 'ère magique' où les actifs grimpent d'autant plus vite que les notations chutent et que les perspectives de profits s'effondrent.

Les investisseurs anticipent des annonces 'fortes' ce soir de la part de la FED (et demain de la BCE): la noirceur du tableau économique va les contraindre de se montrer à la hauteur des attentes vu le PIB américain qui ressort en chute de 4,8% en rythme annuel au premier trimestre 2020 (contre +2,1% au T4 2019) alors que consensus anticipait baisse de 3,7% en moyenne.
Par ailleurs, l'indice de prix PCE (en marge du PIB) a augmenté de 1,3% au premier trimestre, à comparer à une hausse de 1,4% au quatrième trimestre 2019. Hors alimentation et énergie, ce taux est passé de +1,3% à +1,8% d'un trimestre sur l'autre.
En Allemagne, l'inflation se replie de +1,3% vers 0,8% au mois d'avril.

Le dernier chiffre du jour chiffre est passé complètement inaperçu : les stocks commerciaux de pétrole des États-Unis ont augmenté d'environ +9 millions de barils, selon des données publiées par l'EIA (Energy Information Administration) et s'élèvent à 527,6 millions de barils.

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