La Riksbank explique qu'il est inévitable que l'épidémie ait un impact sur l'économie en Suède et évoque un risque de voir l'accès des entreprises au crédit et aux liquidités se dégrade.

Pour l'instant, grâce au programme d'assouplissement quantitatif lancé en 2015, les liquidités dans le système financier restent abondantes mais la situation pourrait évoluer, poursuit Stefan Ingves.

Si nécessaire, la Riksbank pourrait assurer aux banques des conditions de financement plus généreuses ou acheter directement des titres. Il est toutefois peu probable qu'elle opte pour une baisse de taux d'intérêt.

"Un abaissement des taux ne constitue pas pour l'instant la mesure la plus importante de notre point de vue", déclare Stefan Ingves. "Agir par le biais du bilan constitue un axe central de la politique monétaire dans les circonstances actuelles."

La Riksbank a maintenu son taux directeur à zéro le mois dernier après avoir mis fin en décembre à cinq ans de taux négatifs. Sa prochaine décision de politique monétaire est attendue le 28 avril.

(Simon Johnson et Johan Ahlander, version française Marc Angrandm édité par Jean-Michel Bélot)