L'Allemagne et la France restent déterminées à mettre en place une taxe sur les transactions financières, malgré l'opposition croissante que suscite ce projet, d'après un document préparatoire du prochain sommet européen, rapporte jeudi le Süddeutsche Zeitung.

Le gouvernement allemand n'a pas souhaité commenter cet article, qui cite un document présentant la position des deux pays rédigé à l'intention du président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, en préparation du sommet européen qui se tiendra le 30 janvier.

Ce document évoque également les moyens de doper la croissance économique, l'emploi et la compétitivité en Europe, rapporte le journal.

La Commission européenne a présenté en septembre une proposition de directive visant à taxer les transactions sur les actions, les obligations et les dérivés. Ce projet se heurte néanmoins à une opposition croissante, notamment de la part de la Suède, du Royaume-Uni et du parti libéral-démocrate FDP, membre de la coalition au pouvoir en Allemagne.

Si ce projet n'est pas adopté à l'échelle européenne, la chancelière allemande Angela Merkel envisage de l'introduire uniquement dans les 17 pays de la zone euro, indique le journal.

Site Internet: www.sueddeutsche.de