Dans l'interview, enregistrée samedi et diffusée dimanche, Barack Obama a prié le Congrès d'agir au plus vite pour que les allègements fiscaux touchant les classes moyennes soient prorogés.

Si aucun accord n'est trouvé avant mardi, le président américain proposera au plus tôt au Congrès d'adopter un texte prévoyant de réduire les impôts visant les classes moyennes, a-t-il dit à "Meet the Press".

"Mon espoir est qu'au cours des 48 prochaines heures, on reconnaisse, qu'au delà de nos différences partisanes, notre principale priorité est de faire en sorte que les taxes sur les classes moyennes n'augmentent pas. Notre économie en serait bien trop affectée", a-t-il déclaré.

"Nous pouvons y arriver. Démocrates et républicains disent ensemble qu'il ne faut pas que les impôts des classes moyennes soient relevés. C'est quelque chose sur lequel nous nous accordons. Si nous y parvenons, cela atténuerait les effets du 'mur budgétaire'. Cela éviterait les pires des conséquences."

Faute d'accord, a-t-il prévenu, les conséquences seraient importantes pour les marchés financiers, a dit le président américain.

"Si on voit qu'au 1er janvier, le problème n'a pas été résolu, que nous n'avons pas réduit le déficit tel que nous aurions pu le faire si les républicains avaient accepté l'accord que je leur ai proposé, alors, évidemment, cela aura des conséquences néfastes sur les marchés, a-t-il prévenu.

Nicolas Delame pour le service français